Pour finir cette saison classique, rendez-vous en terre slave avec l’Orchestre de Chambre de Toulouse.
Réputation de « sauvage » incapable d’autre chose que de « divagations musicales », tel est Moussorgski pour les critiques de son époque, qui sera réhabilité par la postérité. Fervent défenseur de la musique russe, il est un digne représentant de cette « âme slave » qui nous demeure mystérieuse.
Sa mère lui apprend le piano et il donne son premier concert à 9 ans. Après un début de carrière dans l’armée, il s’en libère à 20 ans pour ne se consacrer qu’à la musique. Sa famille est ruinée par la loi d’abolition du servage en 1881 et il vit alors chichement à Moscou, contestant l’occidentalisation du style en vogue au conservatoire de la ville.
Il doit au talent d’orchestration de Rimski-Korsakov et de Ravel le succès tardif de certaines de ses pièces, tel Les Tableaux d’une exposition qui décrivent les impressions puissantes laissées dans l’esprit du compositeur par la visite d’une exposition consacrée à son ami Hartmann, architecte et artiste renommé.
Au programme
Max Bruch (1830-1920) : Sérénade pour des mélodies suédoises op 79
Modeste Moussorgsky (1839-1881) : Tableaux d’une exposition – version pour cordes
Alexandre Borodine (1833-1887) : Nocturne
An
Musique classique - Moussorgski et l'âme slave
Tout public
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